Le nom de la CNT circule désormais régulièrement sur les tracts, dans les manifestations et dans les médias. Mais si les trois lettres commencent à être connues, ce qu’elles signifient reste souvent un peu flou. Plusieurs éléments concourent à cela. « Confédération nationale du travail » indique bien qu’il s’agit d’un syndicat ; pour le reste, les termes ne sont guère explicites et comportent un « nationale » bien peu opportun de nos jours, en France. Ensuite, les références de la CNT, le syndicalisme révolutionnaire et l’anarcho-syndicalisme, laissent souvent la place à un « anarchisme » qui ne lui correspond pas. Enfin, son image faussement sulfureuse, teintée d’une violence que les médias présentent volontiers comme gratuite, trouble la perception extérieure de sa réalité militante. L’existence d’une autre « CNT », survivance d’une ancienne scission, contribue parfois, lorsqu’on s’intéresse à la CNT, à en compliquer l’appréhension. Alors, la CNT, c’est quoi ?
– Le contrôle des négociations par la base
– Des assemblées générales souveraines
– Le refus de permanent-e-s syndicaux
– Le refus des hiérarchies salariales
– Des délégué-e-s élu-e-s et révocables
– L’autogestion des luttes
– Un syndicalisme révolutionnaire et anarcho-syndicaliste
Pour en savoir plus téléchargez le document joint "La CNT c’est quoi ?"
Le bulletin d’adhésion 2017 : http://www.cnt-f.org/sam/Adherez-a-la-CNT-13.html