Les 26 et 27 novembre 2022, projections sur les luttes indigènes au Mexique
en présence du réalisateur Néstor Abel Jiménez Diaz

vendredi 11 novembre 2022, par UL CNT 13


Présentation de Nestor Jimenez :
Néstor Abel Jiménez Diaz fait partie d’un groupe de médias indépendants. Dans son travail de journaliste, il utilise les productions audiovisuelles comme un outil de réflexion et de diffusion des luttes sociales au Chiapas (Mexique). Il travaille avec Ambulante Más Allá, l’école de cinéma documentaire ambulant, une initiative de démocratisation de l’apprentissage cinématographique, née au Guatemala et au Nicaragua et qui s’est développée au Mexique.
Il est originaire des peuples Tseltal et Tsotsil de l’État du Chiapas. Depuis 2007 il réalise des documentaires pour aborder les processus sociaux. Il a également animé des ateliers de radio, vidéo et cinémas avec différentes communautés autochtones du Chiapas, Mexique et Brésil. Quelques films qu’il a réalisés : Don de ser, El Naíl et El Secreto de la belleza.

26 novembre | Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille | 18h30
Remedio de Mexico
À l’heure du pillage des ressources naturelles et de la violence extrême contre leurs modes de vie, les peuples amérindiens du Mexique refusent d’être exterminés. Le Congrès national indigène (CNI) est la voix de ces peuples, et maintenant il promeut une réaction sans précédent. Le choix de la personne qui les représente dans ce processus est révolutionnaire : être une femme, indigène et pauvre est un triple stigmate en cette année 2018. Qu’elle porte avec elle un travail collectif, horizontal, d’assemblage, signifie un retour à la manière traditionnelle de prendre des décisions sur le continent.

27 novembre | la Casa Colorada, 76 rue Consolat, 13001 Marseille | 17h
Don de ser
Dans les montagnes des Hauts Plateaux du Chiapas (Mexique), niche une mémoire, celle d’une histoire communautaire dont les membres vivent dans un monde qui ne les comprend pas. Dans leur rapport à la terre, à leur musique et à leurs coutumes, ils et elles puisent des ressources pour développer des mécanismes de résistance, leur « don d’être » face aux violences multiples qu’ils subissent. Au croisement de regards
anthropologique, écologique et culturel, ce film met en exergue la question de la puissance de la parole dans la relation documentaire entre « le corps filmé, la machine filmante et la place du spectateur » (Comolli, 2001).

Organisé par Mut Vitz 13, la Casa Colorada, Mille Bâbords, UL SAM CNT, le Jaguar Phocéen