vendredi 21 septembre 2018, par
Si la décision du TGI de Marseille, le 7 septembre 2018, interdisant la cession du restaurant de St Barthélemy a réjoui les salariés-e-s et l’ensemble de leurs soutiens, les derniers événements survenus dans d’autres restaurants sont graves et préoccupants.
Alors que les salarié-e-s entendent poursuivre leur mobilisation et les recours en justice pour empêcher la cession des 6 restaurants, qui serait synonyme de régression sociale et de remise en cause des droits syndicaux, ils sont confronté-e-s depuis plusieurs jours à une recrudescence des actes d’intimidation et de violence inacceptables.
La détermination et la dignité des salarié-e-s se heurtent à des méthodes fascisantes. Si on a du mal à identifier les protagonistes, il est facile de comprendre qui les commandite. Ils veulent exploiter davantage les salarié-e-s, dont les salaires sont entre 600 et 800 euros et n’hésitent pas à s’attaquer à leur intégrité physique.
Suite à la dernière agression par 6 individus d’un représentant syndical – qui a fait un dépôt de plainte – et au climat de violence qui règne, les salarié-e-s de plusieurs restaurants ont fait le choix d’exercer leur droit de retrait.
Ils poursuivent leur mobilisation en exigeant la fin de ces violences psychologiques et physiques, et en témoignant quotidiennement de leur volonté de dialogue pour défendre leurs emplois et leurs conditions de travail.
Les organisations syndicales, politiques et associatives appellent à renforcer cette lutte exemplaire et à protéger les salarié-e-s.
SUR L’ESPLANADE DE LA GARE SAINT CHARLES
SAMEDI 22 SEPTEMBRE 2018 à 11 H 30
Premiers signataires : SOLIDAIRES 13, CNT 13, CNT-SO 13, NPA 13, ...