Pour Gaël, infatigable compagnon de toutes les luttes sociales, les peines pleuvent de toutes parts...

lundi 8 mars 2021, par Stics 13





Section CNT PFC Cavaillon


Pour Gaël, infatigable compagnon de toutes les luttes sociales,
les peines pleuvent de toutes parts...

Depuis son embauche en 2003 à La Poste, Gaël syndicaliste à SUD PTT a écopé de 264 jours de mise à pied. Depuis 2010 La Poste voulait sa tête. Le samedi 24 mars 2018, c’était chose faite. Notre camarade apprenait par une LRAR que son licenciement était validé par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, alors que la procédure avait été refusée à quatre reprises par l’inspection du travail.

Un licenciement politique pour briser un syndicalisme de combat. Un message adressé à « toutes les têtes qui dépassent », à celles et ceux « qui ne rentrent pas dans le rang » animé par l’esprit revanchard de la Poste pour une grève victorieuse de 18 mois contre les réorganisations incessantes à La Poste. Action soutenue massivement par les postiers-ères comme le prouve le résultat de 52 % obtenue par SUD PTT 92 aux dernières élections professionnelles.

Les attaques contre Gaël se sont multipliées avec un acharnement inouï. Le Mercredi 18 décembre 2019, la guillotine sociale tombait à nouveau. Le tribunal le condamnait à 3 mois avec sursis, 5 ans de mise à l’épreuve et près de 2 000 euros d’amende. Le motif de ce verdict violent et révoltant : un dossier pourri monté de toute pièce par la Poste pour une prétendue bousculade avec un cadre et un téléphone brisé par ce « postier indocile et dérangeant ».

Le vendredi 6 avril 2020, Gaël était assigné en référé par la Poste devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour « intrusions ». Le vendredi 13 avril 2020 la Poste était déboutée de toutes ses demandes. L’accès aux sites ne peut lui être interdit. La justice lui reconnaît dans les faits son statut de secrétaire départemental de Sud Poste malgré son licenciement.

Dernier opus en date , le 28 janvier 2021 le tribunal administratif de Cergy confirmait la décision visant à autoriser le licenciement de Gaël. Le combat continuera donc dans la rue, dans l’entreprise et par un nouveau procès en appel pour obtenir sa réintégration.

En fin de droits depuis août 2020 Gaël ne touche plus une thune ! Une collecte est organisée pour faire bouillir la marmite le temps des recours judiciaires avec l’objectif de collecter 25 000 euros en 1 mois pour lui garantir un salaire pendant un an à l’adresse :
https://www.cotizup.com/reintegration-gael-quirante.
La Poste espère se débarrasser de Gaël et ainsi continuer les suppression d’emplois, la détérioration des conditions de travail et la qualité de service due aux usagers.

L’annonce quotidienne des licenciements ressemble à de véritables bulletins de guerre. Et effectivement le patronat et le gouvernement sont en guerre contre le monde du travail.Nous devons montrer que nous, les travailleurs, sommes les plus nombreux et exprimer clairement notre solidarité de classe afin que les militants politiques et les syndicalistes de lutte comme Gaël puisse continuer le combat.

La section CNT PFC de Cavaillon dénonce l’acharnement postal et judiciaire à l’encontre de notre camarade Gaël et lui apporte tout son soutien ainsi qu’à tous-toutes les camarades victimes de répression syndicale.

Communiqué CNT PFC Cavaillon

P.-S.

Contact Section CNT PFC Cavaillon :
cnt.pfc.cavaillon@gmail.com