samedi 14 janvier 2023, par
Macron, Borne et consorts passent leur temps à nous mener en bateau en disant que pour sauver nos retraites, il faudrait travailler plus longtemps. Entendre parler de nos retraites uniquement sous l’angle des considérations comptables et de jargon technocratique est insupportable.
Nous ne sommes pas des variables comptables ni des stocks de main d’œuvre corvéables à merci.
TRAVAILLER PLUS : ET QUOI ENCORE ?
Lorsque nous parlons de nos retraites nous voulons parler de notre santé, de nos vies, de notre travail, de notre bienêtre.
Travailler plus longtemps, c’est impossible à supporter physiquement et moralement. Le travail est usant. Alors qui pourra tenir plus longtemps ? Personne ! Et qui veut travailler plus longtemps ? Personne !
Les patrons l’ont bien compris : ils n’embauchent pas ou peu de séniors, voire en virent une bonne partie. Elles et ils sont de plus en plus nombreuses et nombreux à être au chômage ou à toucher le minimum vieillesse en attendant d’obtenir une retraite méritée. Reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ou 65 ans, c’est augmenter la misère des aîné·es que nous deviendrons toutes et tous, à moins de mourir avant (près d’un quart des plus pauvres n’atteint pas 65 ans) !
Ce ne sont pas nos retraites que Macron et ses sbires veulent sauver mais les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires !
Ne laissons pas les capitalistes diriger nos vies.
C’est nous qui cotisons,
c’est nous qui décidons !
Depuis le début de son premier mandat, Macron n’a eu de cesse de faire des cadeaux aux riches capitalistes (en supprimant l’ISF, en mettant en place la flat taxe, en baissant les impôts des entreprises au nom de la « compétitivité », etc.) tout en nous les faisant payer par ailleurs en sabrant dans les services publics et les solidarités collectives (sécurité sociale, assurance chômage, retraites, cotisations sociales). Les dividendes versés aux actionnaires sont autant d’argent non versé aux salarié•es et aux caisses de cotisations sociales.
EN GRÈVE POUR NOS SALAIRES ET POUR NOS RETRAITES
Tout cela coûte de l’argent, que Macron voudrait prendre sur nos retraites, donc nous faire travailler plus longtemps pour financer ses cadeaux.
La Retraite est un choix politique de partage des richesses, de justice sociale, de conditions de travail.
2ESR 13-CNT appelle l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur à se réunir en assemblées générales pour décider des modalités de la grève pour obtenir l’abandon de ce projet de loi et l’amélioration pour toutes et tous de nos salaires et de nos retraites.
2ESR 13-CNT soutient toutes les initiatives pour mettre en place des caisses de grève.
La CNT revendique :
• La hausse des pensions
• La hausse des salaires pour faire face à l’inflation et financer nos retraites grâce aux cotisations
• L’abaissement de l’âge légal de départ à la retraite pour profiter de la vie
• L’abandon de la décote et de la surcote
Le syndicat 2ESR 13-CNT appelle tous les personnels de la maternelle à l’université à se mettre en grève et à décider en AG de la poursuite de la mobilisation.