Appels à manifester contre la Sécurité Globale, pour les libertés

vendredi 11 décembre 2020, par UL CNT 13


Tou-tes ensemble, manifestons Samedi 12 décembre, 14h, Vieux-Port de Marseille
Pour exiger le retrait total de la loi dite de Sécurité Globale
Pour le retrait du nouveau Schéma national du maintien de l’ordre
Pour mettre fin aux violences policières
Pour dénoncer l’extension du fichage politique décidée par le gouvernement
Pour faire échec au livre blanc de la sécurité intérieure
Pour stopper les projets technopoliciers à Marseille et partout sur le territoire
Pour mettre fin à quarante ans de dérives sécuritaires
Pour la défense de nos libertés
Pour le progrès démocratique, social et écologique.

Le gouvernement persiste et signe, en dépit des mobilisations historiques massives contre sa dérive autoritaire, et après ses basses manœuvres pour étouffer la contestation en prétendant « réécrire » l’article 24 de la proposition de loi sur la Sécurité Globale.
D’un côté, il vient d’adopter le projet de loi sur le séparatisme, qui restreint à son tour les libertés publiques au nom de l’affirmation des « principes républicains ». De l’autre, il vient de faire publier trois nouveaux décrets engageant un fichage massif de militantes et militants politiques. Quand Emmanuel Macron annonce un « Beauvau de la sécurité » pour tenter de rassurer l’opinion publique, son ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’empresse de voir dans cette initiative la « première pierre de la grande loi de programmation de la sécurité intérieure que les forces de l’ordre méritent depuis longtemps ». Derrière cette annonce d’une nouvelle loi sécuritaire, on devine la volonté du gouvernement de mettre en œuvre au plus vite les préconisations du livre blanc de la sécurité intérieure, lequel réclame le triplement du budget de la police, la prolifération de la surveillance numérique et du contrôle biométrique.

Le gouvernement continue de faire la sourde oreille tout en s’adonnant à une piteuse communication de crise pour tenter d’étouffer la contestation. Pour l’heure, il n’a nulle intention de mettre un coup d’arrêt à sa fuite en avant sécuritaire.

Localement aussi, nous nous heurtons à une fin de non recevoir : à Marseille, la nouvelle majorité municipale refuse toujours d’honorer sa promesse de mettre un terme à l’expérimentation de la vidéosurveillance automatisée et à son prototype de police prédictive, l’« observatoire Big Data de la tranquillité publique ».

Déterminé.e.s à défendre nos droits contre la répression, la surveillance et le musellement des libertés, nous serons de retour dans la rue ce samedi 12 novembre pour exiger le retrait de la loi dite "de Sécurité Globale", et du Schéma national du maintien de l’ordre. C’est là un préalable indispensable. Au-delà, c’est l’ensemble des politiques sécuritaires, la violence systémique et la technologisation toujours plus poussée du contrôle social que nous entendons battre en brèche.

Rendez-vous, à Marseille, SAMEDI 12 DÉCEMBRE, à 14h au Vieux-Port, pour marcher de nouveaux pour les libertés.

Premiers signataires
La Quadrature du Net
Ligue des Droits de l’Homme Marseille
Marseille révoltée
UNL 13
Confluences
Youth for Climate Marseille
Gilets Jaunes Marseille Centre
COLL•E•C - Collectif d’Échanges Citoyens du Pays d’Aix
NPA 13
UL CNT 13
FSE Marseille
Solidaires 13