De la maternelle à l’université, là aussi, ça suffit !
29 septembre 2022, en grève !

La précarité
Un quart des doctorant·es ne peut subvenir à ses besoins.
Les CDI de mission et les contrats post-doctoraux ne débouchent pas sur des emplois en CDI.
Les emplois sont précarisés, les statuts sont mis en concurrence, de la maternelle à l’université.

Le gâchis
Les doctorant·es dans la précarité, cela signifie qu’une moitié des effectifs part à l’étranger où les compétences sont mieux reconnues, et que 18 % abandonnent la thèse.
La recherche n’est plus évaluée d’après ses résultats : elle est réduite à des projets limités dans le temps et évalués sur justification des dépenses.

La maltraitance
Vis-à-vis des salarié·es (enseignant·es, chercheur·es, personnel administratif, assistant·es d’éducation, etc.).
Vis-à-vis des usager·es, de la maternelle à l’université, à la BNF récemment en grève.
Vis-à-vis des enfants en situation de handicap.
Via un recrutement dans l’urgence et une formation bâclée.
Via des mutations autoritaires « dans l’intérêt du service », qui ne sont que des sanctions contre l’engagement syndical et politique.
Via une communication managériale, une information mensongère sur la réalité (20 % d’érosion du pouvoir
d’achat des enseignant·es, diminution de la qualité des conditions d’enseignement pour les étudiant·es).
À l’université, ouverture de la chasse à la prime pour encore plus de disparité et de mise en concurrence.
Contournement des instances réglementaires et pari-taires de recrutement des fonctionnaires.
Politique de réduction des postes au CNRS comme ailleurs.

Une gestion hasardeuse
Non prise en compte de l’inflation et du coût de l’énergie.
Manque d’investissement dans la rénovation énergétique des bâtiments accueillant les services publics.
Suppression de financements existants.
Absences de compensation des coûts additionnels décidés par le gouvernement (ex. augmentations du point d’indice et du SMIC pour les contractuel·les, prime du télétravail).
À Aix Marseille Université, choix de financements ponctuels au bon vouloir du gouvernement.

L’incohérence
Absence d’anticipation des besoins en enseignant·es, à l’école, au collège, au lycée.
Augmentation du nombre d’étudiant·es, 2,5 % en un an… mais réduction du personnel.
Procédures chronophages de recherche de financement, au détriment du travail de recherche scientifique.
Réduction des investissements dans le renouvellement du patrimoine.
Les logiques budgétaires et administratives priment sur le parcours des étudiant·es : par exemple à l’AMU, suppres-sion, en cours de cursus, de l’enseignement du portugais.

« Trop c’est trop ! »

Au Royaume-Uni comme ici, Enough is Enough !
Mobilisons-nous avec les travailleurs et travailleuses en grève ce 29 septembre !

Le syndicat 2ESR 13-CNT appelle tous les personnels de la maternelle à l’université
à se mettre en grève et à décider en AG de la poursuite de la mobilisation.

À Marseille, manifestation à 10h aux Mobiles en haut de la Canebière