dimanche 29 janvier 2017, par
Rassemblons-nous pour dénoncer le « piège » des CAO, centres dits
« d’accueil et d’orientation » où sont hébergées les personnes expulsées de
Calais lors de la dernière destruction de la « Jungle ».
– À Calais, grand soin à été mis à l’oeuvre pour convaincre les personnes
cherchant à rejoindre l’Angleterre que leur demande d’asile serait
traitée en France. Arrivées dans les CAO, c’est une politique de tri qui
est mise en place par la préfecture des Bouches du Rhône, disqualifiant
une part importante des personnes en les soumettant au « règlement
Dublin » : la déportation dans le premier pays de prise d’empreintes dans
l’Union Européenne.
– Une lettre rédigée par les migrants et une lettre co-signée par de
nombreux collectifs et associations ont été adressées au préfet le
rappelant à son devoir d’exercer les promesses proclamées par le
gouvernement Français et non appliquées par la préfecture des
Bouches-du-Rhône.
– Lundi 23 Janvier, une réunion publique a permis aux exilés de raconter
leur périple et de mettre à jour la politique d’expulsion à l’oeuvre
chaque jour. Cette réunion a mobilisé un large public soucieux de
soutenir la situation de ces personnes. Il a alors été conjointement
décidé d’organiser un rassemblement devant la préfecture pour casser la
loi du silence.
– En Loire-Atlantique, Gironde, Alsace-Lorraine, Midi-Pyrénées des
mobilisations collectives continuent ont obtenu la suppression du
« dublinage » des exilés de Calais. Ailleurs, dans le silence, les
expulsions ont déjà commencé ...